natacha55

Notation :

Age : 64 ans

Mon pays : France

Ma région : Bourgogne

Mon département : Côte-d'Or

Ville : Dijon

Etat civil: célibataire

Sexe: femme

Genre: travesti

Orientation sexuel: bi

Recherche: rencontre amicale

Hobby: photographie

Poid: 58 kg

Taille: 178 cm

Yeux: noirs

Cheveux: blonds

Astrologie: Sagittaire

natacha55 femme célibataire pour rencontre amicale.

Mais qu'est ce que tu m'as fait ? Peut être à cause d'une anomalie du genre, la pluie, la buée, se reflètent dans tes yeux fâchés. Et si tu disparais à nouveau demain, mon coeur se sera vidé, sans que je puisse rien y faire.
Avant toi c'était moins bien, c'est beau mais ça me rend folle et je ne cesse de me demander "mais qu'est ce que tu m'as fait" ?
La buée et cette pluie qui ne cesse collent à nos cheveux lâchés, tes grands yeux me font la tête et si je te prends la tête, c'est que la mienne va exploser depuis que j'ai exposée ma vie. D'ailleurs je ne peux m'empêcher de continuer comme exutoire, racontant ma vie privée, puis après de m'en vouloir.
Mais qu'est ce que tu m'as fait ? Notre histoire m'a fait perdre la tête, j'aimerais te voir sourire, pourquoi je me sens si bête, alors que si je suis honnête avec moi, quand je te vois souffrir je veux guérir ta peine en l'étouffant avec mon coeur.

Et moi comment je fais, avec ma tête qui comprend pas ce corps. Comme instinct de survie, comme un instant de furie,
S'habiller, pour accepter, exprimer, résister, avancer, progresser, exister.
S'habiller comme une résilience, une délivrance, une évidence.
Et dans le noir, me vêtir, l'envie de croire, que je peux tout réinventer. Alors je joins toute mon âme, encore une fois, pour tenir dans cette folie. Je joins mon coeur, encore une fois, pour trouver le courage.
A quel moment je comprends que c'est ma survie,
que cette fille revient pour me relever de chaque chute.
A quel moment je sais qu'elle est ma boussole, quand la vie m'a punit, cette fille me console, elle est ma respiration.

Personne ne m'avait prévenue, je me suis battue comme j'ai pu. Mais il n'y a pas de recette, quand l'enfer te serre la main, abandonner c'est humain, l'avenir c'est loin.
Mais je me suis mise à m'habiller, même pas par choix, comme à chaque chute, à chaque fois, ça s'est imposé à moi, une évidence.

Je le revendique, je le crie, je suis une "mademoiselle tout le monde" qui veut juste croire que je peux rendre réelle mon rêve. Courir après le temps, comme si il m'attendait, fuir indéniablement ma réalité.
Parfois "Mademoiselle tout le monde" a les yeux triste, je tourne dans la ronde des filles comme moi, spectatrice de cette vie, où quelques fois on s'y perd, mais actrice à l'infini d'un bonheur éphémère.

Photos Publiques